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Le syndicat national des animaleries

Affaire de Milizac

Protection animaleNous avons déjà relaté dans ces pages les turpitudes de la protection : actions commando de certains dirigeants d'APA, refus de se soumettre à des décisions de justice dans des procédures qu'elles ont, elles-mêmes, initiées, gouvernance, etc.

Ce matin, 16 décembre 2015, nous avons eu connaissance avec écœurement de la triste affaire survenue fin novembre 2015 en Bretagne. En effet, les cadavres d'une trentaine d'animaux domestiques ont été découverts par les gendarmes au domicile de la bénévole d'une association de protection animale, cette personne accueillait elle-même des animaux que l'association qu'elle était, elle-même, chargée de placer. Présentée comme amie des bêtes, cette jeune femme semblait très investie dans des associations de protection animales et sa mère aurait été présidente d'une telle association. Le drame majeur que met en évidence cette affaire est que cette personne semble avoir sciemment mené les chiens, mais également les autres animaux vers la mort par défaut de soins et singulièrement par manque de nourriture et plus grave encore car il ne s'agit plus d'une question de moyens, d'eau de boisson.

Nous ne pouvons que constater que le travail des associations de protection animales et des fondations devrait commencer par un nettoyage en profondeur des écuries d'Augias que constituent à la fois le tissus associatif sur lequel ils assoient leurs activités ainsi que sur la gouvernance (Lire ci-dessous).

Leurs actions, à base de jalousie, de dénigrement et de délation contribuent, et nous l'avons déjà dénoncé, constituent une importante déstabilisation du marché français des animaux de compagnie et singulièrement celui des chiens et dans une moindre mesure des chats. Alors que les refuges sont pleins du fait d'abandons ou de saisies judiciaires pour délaissement, des actions ciblées menées à l'instigation de ces associations aboutissent à la saisie d'animaux pour de bien mauvaises raisons (surnombre de quelques unités en raison de méventes, mauvais traitements supposés, souvent remis en cause par la justice, etc.), mais permettent à ces associations de faire leur marché d'animaux jeunes, tracés, souvent socialiés, qu'elles peuvent "placer" à très brève échéance, réalisant ainsi d'importants profits alors que les professionnels, et particulièrement les éleveurs, sont proprement, spoliés alors que certains services de l'Etat, par leur silence, laissent faire.

Rappelons que les règles de fonctionnement réclamées à cor et à cri par la protection animale, sont applicables, à juste titre, à toutes les installations professionnelles ou associatives. Cela a fait l'objet l'arrêté du 3 avril 2014. D'ailleurs nous tenons à remercier les organisations (APA ou confédérations) qui se sont manifestées auprès de nous pour nous remercier de leur apporter une information réglementaire qu'elles n'obtiennent pas par ailleurs et nous nous enorgueillissons d'avoir recueilli plusieurs adhésions.

Loin de nous d'estimer toutes les associations de protection animale à la même aune, mais moins de sectarisme ferait bien avancer les choses.

Date de dernière mise à jour : 09/02/2016

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