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Le syndicat national des animaleries

Le SYNAPSES est attaqué

EDITORIAL

Covid 19

Depuis plus de six mois j'ai affirmé quelles activités étaient autorisées à recevoir du public et dans quelles conditions cela était possible. Dans le même temps d'autres organisations, frileuses, ont donné à leurs ressortissants, ordres et contre-ordres sans que les textes fondateurs (Arrêtés et décrets) n'aient été modifiés. Or dans un état de droit, seul le droit positif est opposable aux administrés.

Confronté à des divergences d'interprétation j'ai questionné le gouvernement en n'avançant pas masqué, c'est à dire en faisant état de ma lecture des textes. Aucune réponse malgré mes relances. Peu convaincus par mes arguments, certains professionnels ont cru devoir demander à leur maire ou à leur préfet, de les éclairer. Les plus chanceux ont obtenu des réponses positives, les plus malchanceux se sont vus interdit d'ouverture, alors que ceux qui n'ont pas reçu de réponse ont pu se contenter du silence de l'administration. Interroger un échelon qui n'a pas compétence pour cela me parait être une ineptie car dans ce pays, république une et indivisible, la loi est la même de de Lille à Marseille et de Brest à Strasbourg.

Face au scepticisme de certains et à l'agressivité d'autres, j'ai néanmoins été contraint d'interroger les préfectures et j'ai reçu plusieurs réponses positives que j'ai relayées au seul motif que, conforté par un fonctionnaire d'autorité, les règles devaient être les mêmes pour tous.

Le nouveau confinement ordonné le 29 octobre 2020 a remis le couvert. Dans la rédaction du décret n° 2020-1310, le gouvernement a corrigé les les imprécisions du premier confinement en spécifiant de façon plus claire de champ de la dérogation qui était "Commerce de détail d'aliments et fournitures pour les animaux de compagnie"  pour devenir "Commerces de graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé", ceci ayant pour finalité de couvrir l'ensemble des établissements autorisés à recevoir du public puisque, notamment, les jardineries ne s'étaient pas senties concernées par la dérogation édictée en mars 2020.

Je réaffirme que dès lors qu'un établissement propose des produits ou services autorisés, l'ensemble des produits et services habituellement proposés au public peuvent l'être durant la période de confinement. Cette analyse se trouve confortée, quoi qu'en pense les grincheux, par les nouvelles dispositions du décret n° 2020-1331 qui interdit explicitement, pour les hypermarchés, supermarchés et magasins spécialisés d'une superficie supérieure à 400 m², l'ouverture des rayons non mentionnés au I de l'article 37 du décret aussi j'en déduis que ce qui est interdit maintenant était autorisé précédemment sous l'empire des décrets n° 2020- du 16 mars 2020 et 2020-1310 du 29 octobre 2020. 

Dans ces conditions, comme je l'ai déjà dit dans mon article du 3 novembre 2020, tous les établissements qui commercialisent graines, engrais, animaux de compagnie, accessoires et nourriture peuvent accueillir du public pour tous leurs rayons, sauf pour ceux dont la surface de vente est supérieure à 400 m² qui doivent limiter leurs activités aux seules rayons autorisés.

Mon appréciation de la situation est, en outre, confirmée par d'autres organisations professionnelles du domaine d'activité alors que d'autres préfèrent inciter leurs adhérents à se contenter de percevoir l'aide d'Etat. Ce n'est pas conception à la fois de citoyen mais également de contribuable. Mon analyse est également démontrée par un important cabinet d'avocats, par des chambres de commerce et d'industrie, par des chambres des métiers et de l'artisanat ainsi que par certaines DIRECCTE.


Un échelon supplémentaire a été franchi le 12 novembre puisque sur un réseau social j'ai été pris à partie par une toiletteuse qui s'en réfère à l'appréciation du SNPCC, attitude que je dénonce et argumente depuis le début de l'épidémie. Cette attaque n'est nullement argumentée et en réponse j'ai suggéré à cette personne d'encourager la présidente de ce syndicat, si elle estime que je trompe les toiletteurs, de faire intervenir la justice, ce à quoi je suis prêt. Bien entendu je n'ai reçu aucune réponse mais je me réserve le droit de poursuivre son auteur pour les propos diffamatoires qui y sont tenus car on me prête l'intention risible de mener les toiletteurs à la ruine pour qu'ile soient ensuite embauchés, comme salariés, par des animaleries ou jardineries.

Je revendique ma liberté d'expression dans l'interprétation que je fais des textes et jusqu'alors personne n'a mis en cause ce que j'ai pu affirmer. Je n'oblige personne à suivre mes conseils mais je n'admet pas qu'on veuille me faire taire, surtout sans apporter le moindre élément au débat.

Je prévois des déconvenues à ceux qui pensent qu'en restant fermé, ils trouveront une meilleure issue financière que s'ils travaillaient. C'est précisément ce qui m'a été rapporté par un toiletteur qui avait suivi nos recommandations, a reçu la visite d'un concurrent lui conseillant de fermer son établissement, de demander l'aide financière annoncée et de travailler de façon clandestine chez  lui, comme il le faisait lui-même.

J'assume ce que j'affirme et saurai me faire entendre.

Merci de votre attention.

Luc LADONNE (*)
Président du SYNAPSES

 

* Qui est Luc Ladonne ?

Luc au micro

Après une carrière dans des entreprises à dominante juridique et financière, il a repris l'animalerie familiale à la fin des années 1990. Il s'est engagé dans une organisation professionnelle dans le domaine de l'animalerie, dont il a été l'élu, puis le Secrétaire-général salarié pendant 10 ans.

Il a participé à de nombreux colloques et conférences, tant nationaux qu'européens ou internationaux ayant trait au commerce des animaux, à leur transport ainsi qu'à leur bien-être.

En désaccord avec la ligne politique nouvellement prise par cette organisation professionnelle, il l'a quittée pour créer le SYNAPSES en 2011, organisation indépendante de toute structure commerciale et pour une défense des intérêts des seuls professionnels du secteur.

Il est l'auteur d'un ouvrage sur les poissons d'aquariums et les animaux aquatiques et a été chargé de cours pour l'Ecole nationale des services vétérinaires.

Il est agréé pour la formation au certificat de capacité pour les animaux d'espèces domestiques et a dispensé cette formation pour l'aspect réglementaire. 

Actuellement, il est Président de la SAS Marine Life et membre suppléant formation spécialisée dite "de la faune sauvage captive" de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites de Paris et a procédé, pour le compte du SYNAPSES, à la nomination du membre titulaire. Il est également fondateur et Président de l'Institut d'élevage et de conservation génétique du Berger de Savoie - ICBS, association créée en 2018 pour la sauvegarde de cette race de chien primitif.

De 2001 à 2011 il a été membre chef de file du secteur professionnel dans les instances de la négociation collective de la branche Fleuristes, vente et services des animaux familiers. A ce titre, il a été membre :

  • de la Commission mixte paritaire (CMP)
  • de la Commission paritaire nationale de l'emploi et de formation professionnelle (CPNE-FP)
  • de la Commission paritaire d'interprétation et de conciliation
  • de la Commission paritaire nationale de santé au travail et prévention des risques professionnels (CPNSTRP)

Il a, en outre, été Président de la Section professionnelle paritaire de l’Animalerie (SPP) ainsi que Vice-Président de l'Association pour le développement du paritarisme des fleuristes et animaliers (ADPFA)

?De plus, par décisions ministérielles il a, notamment, siégé dans les instances suivantes au titre de l'organisation professionnelle qu'il dirigeait :

  • Comité consultatif de la santé et de la protection animales (CCSPA),???Ll avec cacatoes
  • Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive, formation d'étude (CNCFS),
  • Comité interministériel de concertation CITES et métiers d'art (CICCMA),
  • Commission nationale de suivi des rencontres "Animal et société",
  • Commission nationale des médicaments vétérinaires (CNMV),
  • Commission nationale d'identification (CNI).

Pour la branche professionnelle il a participé à la négociation de l'accord dérogatoire aux délais de paiement ayant abouti à la signature du Décret n° 2009-860 du 8 juillet 2009 portant dérogation aux dispositions relatives aux délais de paiement dans le secteur des animaux de compagnie.

Il a, notamment, au titre de la profession, agi auprès de l'administration centrale et la représentation nationale, Assemblée nationale et Sénat, afin de maintenir la dérogation de distribution des antiparasitaires externes prévue par l'article L.5143-2 du Code de la santé publique.

Dans le cadre de ses activités professionnelles il a été l'invité d'émissions de radio ou de télévision et a rédigé ou collaboré à la rédaction d'articles pour la presse spécialisée (Animal distribution, Animalerie magazine ou Vétitude).

Il a été producteur de documentaires d'entreprises et de films à visée historique.

Enfin, il est membre du CEDAP, le Centre d'études des Directeurs d'Associations Professionnelles, organisation dont il a été administrateur de 2009 à 2012, et gérant de sa filiale OP Services.

Messages en réactions à nos actions. Je vous épargne des insultes.

Fiches conseil

Les ministères chargés de emploi et de l'agriculture ont publié diverses fiches conseil destinées à certaines professions.

Site officiel du Ministère du travail

Nous mettons à disposition les documents existants, susceptibles de concerner les professionnels des différentes activités du ressort de notre champ d'activité.

Fiche conseil Travail en élevage

Fiche conseil Activités agricoles

Fiche conseil Travail sur un chantier de jardins ou d'escaces verts

Fiche conseil Travail dans un commerce de détail

Fiche conseil Chauffeur-livreur

Fiche conseil Travail en cabinet vétérinaire

Fiche conseil Travail en animalerie

Date de dernière mise à jour : 13/11/2020

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