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Le syndicat national des animaleries

Herbier du MNHN

Copyright MNHNCoup dur pour l'Administration française.

Un récent article paru dans Le Figaro, nous apprenait qu'un herbier détenu par le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), constitué par des explorateurs et scientifiques français avait été adressé à l'Herbarium de Brisbane, un de leurs homologues australiens, et à leur demande, avait été détruit par les douanes asutraliennes, occasionant un préjudice irréparable.

 

Que c'est-il passé ?

Conformément à une réglementation internationale, les échanges, marchands ou non, de spécimens de la faune ou de la flore doivent être accompagnés de certificats vétérinaires ou sanitaires permettant de s'assurer qu'il sont exempts de tout microbe ou parasite en application de règlements communautaires.*

Or, le MNHN, établissement sous tutelle du Ministère chargé du développement durable, a omis de s'appliquer la réglementation qu'on exige de tous les opérateurs français, laquelle est très souvent appliquée, de façon très dure, notamment lorsque les compagnies aériennes égarent les documents originaux.

En l'espèce, le MNHN n'avait pas cru devoir faire accompagner l'herbier du certificat sanitaire prescrit, ou supposé l'être. Gageons que les administrations de ces pays disposent des moyens que ne possèdent pas les petites entreprises pour communiquer entre elles surtout que, sachant qu'il s'agit de spécimens non vivants, il n'tait pas nécessaire d'agir dans l'urgence.

 

Une administration que le Monde entier nous envie

Nous sommes régulièrement confrontés à des cas de dysfonctionnements, le plus souvent pour des pertes de documents sanitaires, que des agents de terrain intraitables veulent refouler des plantes ou des animaux vivants, ne leur laissant aucune chance de survie et occassionnant des pertes fianacières importantes.

Fort heureusement, nos interventions auprès de l'Administration centrale nous permettent de trouver des solutions favorables pour les opérateurs de bonne foi.

 

Conclusion

Au-delà du scandale que représente la destruction de cet herbier, nous renvoyons certains agents à leurs commentaires lorsque de telles situations se présentent qui sont, en substance :

C'est la loi, vous n'avez qu'à la respecter !

A l'avenir, nous saurons utiliser ce déplorable incident pour ramener l'Administration à plus de modestie et d'humanité envers ses administrés qui sont également des contribuables, l'erreur étant humaine d(autant que les douanes françaises auraient dû s'appercevoir de cet oubli lors du départ du territoire national.

 

Date de dernière mise à jour : 16/05/2017

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